Société historique du Nouvel-Ontario

ESSAIS

Michel Bock, Les intellectuels nationalistes québécois devant la francophonie canadienne depuis la Révolution tranquille (1969-1995)

Par Jacques-André Blouin, le 12 September 2014

Les historiens présentent normalement la Révolution tranquille comme le moment de la « rupture » du Canada français, le moment au cours duquel le projet national canadien-français aurait volé en éclats, brisant l’ancienne solidarité « nationale » qui avait uni le Québec aux minorités de langue française et donnant ainsi naissance à divers projets politico-identitaires provincialisés au sein de la francophonie canadienne. Les chercheurs, toutefois, ont peu étudié le rapport des nationalistes québécois aux minorités de langue française depuis les années 1960. Cette conférence proposera une analyse du discours des nombreux collaborateurs de la revue mensuelle L’Action nationale, l’un des principaux porte-étendard du mouvement nationaliste québécois pendant la période qui va de la fin des États généraux du Canada français en 1969 au second référendum sur la souveraineté-association en 1995. L’étude de la représentation des Franco-Ontariens, des Acadiens et des autres composantes de la francophonie canadienne dans le discours de la revue donne des résultats parfois étonnants et montre que le projet national canadien-français n’a pas entièrement déserté l’imaginaire des intellectuels nationalistes du Québec au lendemain de la Révolution tranquille.

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